Avec 100 médailles dans 25 sports la chine qui est un pays émergent devient la première puissance sportive.

La carte permet de faire un lien immédiat entre la puissance politique et économique d'un pays et sa puissance sportive. On distingue nettement les trois pôles de la Triade : où se situent les cercles les plus larges. De même, des puissances émergentes telles que l'Australie, la Chine où la Russie présente un nombre élevé de médailles. Elles ont été particulièrement nombreuses lors des JO les plus récents, ce qui correspond à la période de développement de ces pays. En revanche, les pays du Sud : Afrique, Amérique latine, Asie du Sud, ont obtenu très peu de médailles, voire pas du tout.

Les médailles olympiques comme vecteur de puissance

Le premier facteur expliquant le nombre de médailles d'un pays et bien sûr la démographie : plus un pays est peuplé, plus il dispose de sportifs et de champions potentiels. D'autre part, le facteur culturel compte aussi beaucoup. En Inde par exemple, les sports les plus populaires sont le cricket et le hockey sur gazon, hérités de l'Empire colonial, et le Kabaddi, sport insolite pour les Occidentaux s'apparentant à une partie de chat très codifiée. Or de ces sports, seul le hockey sur gazon est olympique et les Indiens pratiquent peu d'autres sports. Ainsi sur les 18 médailles remportées au total par l'Inde aux JO depuis 1896, 11 viennent du hockey sur gazon. C'est pourquoi cette puissance émergente reste une faible puissance sportive sur le planisphère ci-dessus. Par ailleurs, le niveau de développement d'un pays est immédiatement relié à sa pratique et ses résultats sportifs : les pays les plus développés disposent d'infrastructures dédiées au sport, de systèmes de détection et d'entraînement des meilleurs sportifs. Dans la quasi totalité des pays, le sport dépend directement des investissements de l'Etat, la puissance sportive d'un pays est donc directement proportionnelle aux dépenses consacrées. C'est aussi pour cette raison que l'Inde possède peu de médailles olympiques : le pays étant surpeuplé, le gouvernement a préféré axer ses investissements sur la satisfaction des besoins primaires de la population et le développement de l'éducation. A l'inverse, la Chine a connu, en une vingtaine d'années, une fantastique ascension sportive. Organisateur des JO de 2008, le pays est passé d'une vingtaine de médailles dans 9 sports ou disciplines en 1988 à 100 médailles dans 25 sports ou disciplines vingt ans plus tard, avec à la clé la première place du tableau de médailles et le titre symbolique de première puissance sportive, devant les Etats-Unis ! En effet les Chinois ont construit des infrastructures, développé les plans de détections et recruté les meilleurs entraîneurs mondiaux pour s'assurer un succès à Beijing.

Mais les médailles et les victoires ne sont pas le seul moyen pour un Etat d'affirmer sa puissance à travers le sport. Deux Etats en particulier ont choisi des stratégies différentes. Il s'agit du Qatar, micro-Etat riche, mais vulnérable, qui se donne une importance mondiale en rachetant de grands groupes sportifs et en organisant les compétitions mondiales les plus importantes, comme en 2015 la coupe de monde de handball. Le second Etat ayant adopté une politique différente en matière de sport est la Suisse. Certes l'Etat helvétique de près de 8 millions d'habitants possède une tradition sportive occidentale ancienne et a produit de nombreux champions dans des disciplines variées. La Suisse est aujourd'hui la capitale du sport mondial, abritant 23 des 33 fédérations internationales de sports olympiques, dont 16 dans la seule ville de Lausanne. La neutralité politique fut la raison pour laquelle Pierre de Coubertin transféra le Comité International Olympique en Suisse lors de la première Guerre Mondiale.

Le succès sportifs est pour les Etats un excellent moyen d'affirmer leur puissance et leur supériorité internationale, ce qui intègre le sport dans les enjeux politiques majeurs. Les états cherchent donc à développer leur sport culturel et leur infrastructure afin de s’ouvrir au monde par la voie du sport.

Sources:

http://www.les-sports.info/jo-s16-c0-b0.html

Le sponsoring assure la médiatisation d'une marque, le sport est une valeur qui permet au entreprise d'assurer leurs image.

Puma sponsor humanitaire

Puma est l’un des principaux équipementiers du football mondial et notamment du football africain. Avec 13 équipes africaines sous contrat, dont 4 qui participent à la Coupe du Monde (l’Algérie, la Côte d’Ivoire, le Cameroun et le Ghana), l’équipementier allemand a joué la carte de l’unité. L’entreprise a présenté « Africa Unity Experience », son projet à but humanitaire a pour objectif de mettre en avant l’unité du football africain à travers la création d’un maillot unique « Third » approuvée par les 13 équipes africaines sponsorisées par Puma. Ce maillot a déjà été porté par la Côte d’Ivoire et le Cameroun lors de leurs matchs de préparation. Cet « African Unity Kit » est l’élément important du Programme des Nations Unies pour l’Environnement. Sur chaque produit vendu, 10 euros seront reversés aux bénéfices de l’Année Internationale de la Biodiversité.

A travers cette opération, Puma renforce son rôle central dans le football africain au meilleur des moments, en y ajoutant une touche d’humanitaire pour séduire le plus grand nombre.

Les sponsors permettent de diffuser à différentes échelles la marque dont ils sont a l'origine et de développer leurs produits grâce au sport. Mais ils permettent aussi de véhiculer des valeurs, comme Puma pour l'Afrique avec sont objectif humanitaire. Ces sponsors se servent du sport pour s'ouvrir sur le monde.

Sources :

http://lemarketingsportif.com/2010/06/01/puma-unifie-l%E2%80%99afrique/

http://fr.wikipedia.org/wiki/Sponsor

Nike vole la vedette a adidas

L'équipementier habillera les footballeurs de 2011 à 2018. Montant record du contrat: 42,6 millions d'euros.

La planète foot a son nouveau champion du monde: l'équipe de France. Les Bleus n'ont pas gagné la Coupe du monde, mais la Fédération française de football (FFF) vient de signer le plus gros contrat de sponsoring de l'histoire du ballon rond avec Nike: 42,6 millions d'euros par saison, pour la période 2011-2018. Le géant américain a remporté l'appel d'offre lancé par la FFF, au nez et à la barbe d'Adidas, partenaire historique des Bleus depuis 1972, qui avait renégocié le contrat en 2004 pour... 10 millions par saison. Avec cette somme astronomique, le maillot bleu devance largement le maillot anglais qu'Umbro, racheté par Nike, paye 30 millions d'euros par an.

Ce changement est un coup dur pour le groupe allemand Adidas. Les projets d’Adidas et de Nike étaient qualitativement très semblables, mais c’est l’aspect financier qui a fait la différence. Nike a ajouté à son offre une dotation d’équipement de 2,5 millions d’euros par saison pour toutes les équipes de France (A, sélections de jeunes, féminines…).

Intersport détrône Betclic  

Prêt a tout pour être le sponsor principal d'une équipe de sport ou bien d'un événement, les sponsor son prêt a tout faire pour y arriver. Comme Nike et Intersport, la sujet du financement est important, promettre des importante somme d'argent facilite l'accord des contrats.

Sources :

http://www.liberation.fr/sports/010129255-nike-nouveau-sponsor-des-bleus

http://www.lefigaro.fr/sport-business/2012/01/12/04014-20120112ARTFIG00797-intersport-remplace-betclic-comme-sponsor-de-l-om.php

Economie du sport : les dépenses mondiales consacrées au sport augmenteront de 114 milliards de dollars en 2009 à 133 milliards de dollars en 2013 selon PwC.

Une croissance du marché du sport de 3,8% entre 2009 et 2013

Après avoir souffert de l’impact du ralentissement économique de 2008-2009 d’une baisse de 5,4%, le marché mondial du sport connaît une reprise progressive. Au cours de la période 2009-2013, le chiffre d’affaires mondial total affichera une croissance pour passer de 114 milliards de dollars en 2009 à 133 milliards de dollars en 2013, soit un taux de croissance annuel moyen de 3,8 % sur la période.
Les années paires sont traditionnellement synonymes de croissance, dopées par des événements sportifs mondiaux. En 2010, les événements majeurs devraient générer à eux seuls environ 6 milliards de dollars (US) de revenus. En 2013, l’Amérique du Nord restera de loin le marché le plus important avec 48% du total en 2009. Les sociétés du secteur, et le fonctionnement du marché confirment la dimension désormais mondiale de l’industrie du sport. Aidés notamment par les nouvelles technologies, les sports majeurs qui sont depuis longtemps fortement enracinés à l’échelle locale s’élargi aujourd’hui sur de nouveaux territoires. Pour gagner dans l’environnement sportif du 21ème siècle, il est primordial de penser à l’échelle internationale et d’agir au plan local.

Les recettes de la vente de billets.

Les recettes de la vente de billets continueront de représenter de loin la part importante  du marché mondial du sport au cours de la période. Le total des recettes de la vente de billets augmentera de 43,2 milliards de dollars en 2009 à 49 milliards de dollars en 2013, soit un taux de croissance annuel moyen de 3,2 %, cette progression étant la plus lente de tous les segments.
Toutefois, les recettes de la vente de billets varient d’un pays à un autre et d’un sport à l’autre, ce qui reflète souvent des facteurs tels que la situation économique locale et les revenus disponibles par habitant. Le fait d’assister aux événements sportifs fait partie intégrante de certaines cultures et représente parfois une passion nationale, mais dans les marchés émergents où l’achat de billets est un luxe, peu de personnes peuvent s’offrir cette opportunité.

Dans un contexte de crise économique, la question de l’équilibre entre le prix des billets et le taux de remplissage reste clé pour trouver le bon mixe afin de dégager des revenus tout en assurant une présence dans les stades qui contribue à l’intérêt général du public.

Le sponsoring.

Le sponsoring, deuxième source de revenus en valeur de l’industrie ce qui représente 26% du marché en 2009, c’est le segment qui enregistrera la croissance la plus rapide, au taux annuel moyen de 4,6 %, et passera de 29,4 milliards de dollars en 2009 à 35,2 milliards de dollars en 2013.

Malgré le ralentissement économique, les grands organisateurs d’événements sportifs ayant une envergure et un pouvoir d’attraction mondial ont continué d’attirer les principales opérations de sponsoring.

Les droits de diffusion du sport.

L’augmentation des dépenses de diffusion au cours de la période, passera de 23,1 milliards de dollars en 2009 à 26,7 milliards de dollars en 2013, soit un taux de croissance annuel moyen de 3,7 %. Si ce secteur est très lié à l’organisation d’événements majeurs, bon nombre de contrats ayant été conclus à long terme ont été moins sensibles à la crise économique.
Dans un contexte de baisse des revenus publicitaires, les sociétés de télévision payante ont renforcé leur position dans ce segment acquérant la majeure partie des droits « premium » qui leur permettent de recruter et fidéliser des clients.
À l’heure actuelle, l’enjeu prioritaire pour tous les acteurs du marché des médias est la protection et la monétisation des droits dans un univers de contenu numérique multi-plateformes en constant développement. Une problématique bien connue des secteurs de la musique et du cinéma.

Merchandising.

Le plus petit des quatre segments du marché du sport avec 16% du marché, enregistrera un taux de croissance annuelle moyen de 4,1 %.
L’Amérique du Nord continue de dominer le marché mondial du merchandising, et représente environ trois quarts du total des dépenses mondiales sur l’ensemble de la période de prévisions.
Bien qu’il bénéficie des années riches en grands événements sportifs tels que les Jeux Olympiques et la Coupe du Monde de football, le marché, également tributaire des revenus disponibles des consommateurs, a ressenti plus fortement l’impact du ralentissement économique récent. Le secteur est également confronté à la contrefaçon, phénomène particulièrement présent dans les marchés émergents.

L’économie du sport mondiale se révele être importante et en hausse permanente entre 2009 et 2013. On parle de milliards de dollars dans chacun des secteurs représentés. Cela nous montre bien que le sport à une bonne place à l’échelle du monde et que ça diffusion se fait entre les états.

Sources :

http://www.pwc.fr/economie-du-sport-les-depenses-mondiales-consacrees-au-sport-augmenteront-de-114-milliards-de-dollars-en-2009-a-133-milliards-de-dollars-en-2013.html

http://www.blogg.org/blog-50797-billet-671596.html

Violences sexuelles, entre sportifs, sur arbitres. 53 agressions d’arbitre en 2006

Les violences sexuelles
Selon des résultats d’une enquête du Ministère de la santé, de la jeunesse et des sports, réalisée en 2007 et 2008, un jeune sur trois est concerné par les violences sexuelles en milieu sportif. C’est environ 30% des jeunes interrogés qui pensent avoir été confrontés à une forme de violence sexuelle dans le cadre sportif. Toujours selon cette enquête, l’entraineur n’est pas l’agresseur principal. Dans la majorité des cas, il s’agit d’un autre sportif et dans 90% des réponses, il s’agit d’un homme. Les violences sexuelles sont condamné par la loi mais ne guérisse pas les victimes. Dans le milieu professionnel c’est forme de violence se font rares, cependant en 2007 la joueuse professionnel Isabelle Demongeot dénonce des viols dont elle fut la victime à l’âge de 13ans. Ces violences sexuelles ont été faites par son propre entraineur. C’est après cette révélation que le ministère et la lutte contre les violences sexuelles en milieu sportif prirent la décision de faire de ces actes une priorité nationale et de la développer au niveau mondiale.

L’affaire d’Isabelle Demongeot n’a pas été la seule histoire de violences sexuelles, dans le années 90 la lanceuse de marteau professionnel Catherine Moyon fut violé puis agressé par des membres de son équipe lors d’un stage d’athlétisme. Les présumé agresseur ont été condamnés par la suite.

La violence entre sportifs
Dans les sports collectifs ou dans les compétitions, le sport peut avoir une dimension violente parce qu’il entraine des contacts entre les pratiquants. Mais cela se passe dans le respect des règles du jeu.

La concurrence, la recherche de performance ainsi que de la rechercher de popularité, amènent quelquefois certains sportifs à transgresser ces règles du jeu. Cette violence entre pratiquants peut se traduire par de la violence physique avec des actes d’antijeu, par des insultes, des propos à caractère raciste, homophobe ou sexiste etc. L’insulte homophobe « pédé » est utilisée pour déstabiliser volontairement un adversaire et le conduire à s’énerver tout comme  les insultes du défenseur italien Materazzi lors de la coupe du monde de football en 2006 qui conduit Zidane a faire un geste regrettable d’un coup de tête, qui le conduit à son exclusion. La plupart du temps les joueurs cherche à faire de petites fautes volontaires et répétitives afin de provoquer une réaction violente chez l’adversaire pour ainsi tirer tous les bénéfices d’une exclusion.

La violence dans l’encadrement des sportifs
Les violences subies par les sportifs dans la pratique de leur discipline sont largement méconnues. Ces violences sont souvent commises par les membres de l’encadrement ou par d’autres sportifs. Ces violences, souvent morales, verbales, physiques ou sexuelles touchent beaucoup de sportifs mineurs. La quête de notoriété et la recherche de performance poussent souvent les sportifs à se soumettre à leurs encadreurs. Il s’agit ici de violences psychologiques, de harcèlement, de pressions morales.

Au nom d’un idéal, certains sportifs sont prêts à tout accepter, y compris l’excès. La maltraitance sportive  se traduit d’un côté par une obligation de rendement pour les sportifs, en passant par la soumission à des entrainements intensifs, une obligation d’avoir un certain poids avec un régime alimentaire strict par exemple. D’un autre côté, ce sont des propos dénigrants ou même une exclusion quand  les résultats ne sont pas là.

Ces pratiques ne sont pas sans conséquence sur la vie des sportifs. En 1994 la jeune gymnaste Elodie Lussac sous la pression de son entraineur fut obligée de participer aux championnats de monde de Dotunumd alors qu’elle était blessée, elle signera la fin de sa carrière à peine commencé.

La violence envers les arbitres
Les arbitres sont aussi touchés par différentes formes de violences. Ils sont de plus en plus victimes d’agressions physiques ou verbales dans l’exercice de leur fonction. Ces violences qui peuvent être commises par les sportifs mais aussi par les supporters, se retrouvent dans tous les niveaux aussi bien professionnels qu’amateurs. Cependant les arbitres dans les districts sont plus touchés par ces violences que les arbitres fédéraux. En janvier 2007, le capitaine d’Aucaleuc, équipe de troisième division de district des Côtes d’Armor, donne un coup de tête à un arbitre qui venait de l’exclure. L’arbitre a eu huit jours d’interruption de travail. Cela conduit les arbitres à avoir peur de prendre certaines décisions, de se rendre dans certaines villes ou certains quartiers, fragilise aujourd’hui les arbitres. L’Union Nationale des Arbitres de Football (UNAF) dénoncent cette insécurité dans un système qui ne les protège pas assez et ou leurs décisions peuvent être mal perçues et provoquer des réactions violentes à leur égard. Certains arbitres ces sont fait agresser a la suite de matchs.

Dans le monde selon l’UNAF, les actes de violences envers les arbitres ont sensiblement augmenté ces dernières années : pour la saison 2006-2007, 53 agressions contre des arbitres ont été recensées. 73 agressions pour la saison 2007-2008 et 77 pour la saison 2008-2009.

Sources :

http://www.espritsport.com/files/file/Conferences/Violence_et_sport.pdf

http://www.staps.uhp-nancy.fr/bernard/cours/sociodusport_violence.pdf

Les matchs truqués menacent l'intégrité du sport mondial. 200 milliards d’euros de mise par an.

Dans un contexte où les scandales de corruption liés aux paris sportifs se multiplient dans l'espace européen, le livre blanc rédigé par l'Iris (Institut de relations internationales et stratégiques) en collaboration avec l'université de Salford, le cabinet Praxes et le China Center for Lottery Studies  étudient les modes opératoires utilisés par des organisations criminelles pour truquer des rencontres sportives.

Face à la menace grandissante que font peser des organisations criminelles qui manipulent des matchs aux fins de s'enrichir et de blanchir de l'argent sale par l'intermédiaire des systèmes de paris sportifs en ligne. Les fédérations sportives s'inquiètent des conséquences économiques au niveau de la billetterie, du sponsoring et des droits TV, qu'engendrerait un discrédit généralisé de leur discipline auprès du public. Réputés trop corrompus,certains championnats de football asiatiqueset est-européens ont ainsi perdu de leur popularité.

La perspective de profits plus élevés pousse désormais les mafias de ces pays à manipuler des matchs des grandes ligues européennes qui concentrent l'intérêt des parieurs, y compris asiatiques. L'implication de réseaux criminels albanais dans des affaires de paris truqués en Italie ou de la mafia croate en Allemagne éclaire sur ce phénomène transnational menaçant l'intégrité des compétitions sportives. À terme, la mort du sport est programmée si les autorités sportives et publiques ne se mobilisent pas pour lutter contre la fraude.

Mises conséquentes

Le marché mondialisé des paris sportifs, qui génère 200 milliards d'euros de mises par an, aiguise d'autant plus la cupidité des corrupteurs que l'absence d'harmonisation des législations nationales et le manque de coopération entre les autorités publiques étatiques, rendent le mouvement sportif vulnérable à leurs approches directes ou indirectes. Les auteurs du livre blanc s'appuient sur différentes affaires de corruption pour dresser «une typologie globale du phénomène». Pour les auteurs, «les nouveautés technologiques inhérentes au secteur des paris sportifs ont contribué au développement de trucages plus subtils». Avec, notamment certains types ou formules de paris: sur les détails d'un match, le live betting  ou le betting exchange.

L'interaction entre les fragilités des acteurs du monde sportif et le développement d'un marché mondial des paris sportifs, dématérialisé via Internet, ne permet pas aux régulateurs territoriaux de trouver des parades efficientes. Le décloisonnement des sites de paris européens et asiatiques créé ainsi un «marché gris» d'autant plus propice à remettre en cause «la glorieuse incertitude du sport» que la corruption sportive constitue une activité lucrative à faible risque par rapport à d'autres activités criminelles qui concentrent l'attention des pouvoirs publics, et qui sont passibles de lourdes peines pénales.

L'éthique du sport

Ce constat alarmant conduit les auteurs à souligner la nécessité d'une action coordonnée entre le mouvement sportif, les opérateurs de paris et les pouvoirs publics. Avec notamment le besoin de coordination policière et sur la création d'un délit de fraude sportive. Le Parlement européen propose ainsi que la fraude sportive fasse l'objet d'une définition commune au niveau européen et soit intégrée dans les législations des États membres. La Commission européenne mène actuellement une étude sur le traitement juridique et pénal de ce problème. Selon les auteurs du livre blanc, ce nécessaire processus d'intégration au niveau des pouvoirs publics doit se doubler d'une mutualisation des outils de monitoring. Avec la mise en place d'un système où les informations les plus utiles pour la traque des manipulateurs puissent être centralisées auprès d'une agence régulatrice facilitant une concertation entre États. Pour lutter efficacement contre la corruption sportive liée aux paris, les auteurs recommandent, la création d'un observatoire de la corruption sportive commun à tous les sports et la création d'une structure permanente intergouvernementale de suivi de l'offre et la demande de paris sportifs sur Internet.

Il n’y a pas que le foot qui est la victime de paris sportif abusif et illégaux. Roland Garros fais l’objet d’une grande surveillance a propos des paris sportif. Ce sont prés de 200 sites sportifs qui sont surveillé pendant roland garros afin de détecter d’éventuelles anomalies. La surveillance ce fais en coordination avec les sites de paris sportifs, si on remarque une anomalie Ce sont des logiciels qui produisent les alertes en cas de mises très importantes ou de revirements de tendance sur les paris pendant un match. Parfois, ce sont les opérateurs eux-mêmes, en tous cas les sites agréés, qui signalent les anomalies. Puis ce sont des employés qui les analysent au regard des faits de jeu.

Les matchs truqués sont surveillé mais cela n’empêche pas la fraude. De plus en plus les états engage de nouvelles reforme plus strict pour lutter contre ces fraudes. Comme on le vois les paris sportif peuvent dénaturé l’image d’un sport, et laisser de coté son aspect sportif.

Sources :

http://www.lemonde.fr/sport/article/2011/12/19/football-dix-sept-arrestations-en-italie-pour-match-truque_1620414_3242.html

L’Agence Mondiale Antidopage. Plus de 600 organismes sportifs ont adopté ce nouveau code mondial de lutte !

Play true

Souvenons nous le 8 juillet 1998 de l’affaire Festina, à quelques jours du départ du Tour de France, un soigneur Willy Voet de l’équipe Festina se fait contrôler au volant d’une voiture de l’équipe à la frontière franco-belge par les douaniers français qui découvrent de grosses quantités de divers produits dopants tels que de la testostérone, des amphétamines ou encore de l’EPO. Les aveux de Willy Voet ajoutés à ceux de Bruno Roussel (le directeur sportif de l’équipe) impliquent très vite plusieurs coureurs, comme Richard Virenque qui pendant 2 ans niera les faits. Cependant il affirmera avoir été "dopé à l’insu de son plein gré". Suite à cette découverte toute l’équipe sera exclue du Tour de France le 18 juillet 1998 à Brive. Cette affaire a révélé au grand jour l’utilisation de produit de dopage permettant aux sportifs d’amélioré leurs niveaux au cours d’un événement et c’est retrouvé dans la plupart des compétitions de cyclisme.

Suite à cet événement le Comité International Olympique décide de réunir tout le milieu sportif et les gouvernements à Lausanne (Suisse) afin de mettre un terme à ces pratiques. Cette réunion par la suite fera l’objet d’un texte écrit dit Déclaration de Lausanne sur le dopage dans le sport qui prendra effet immédiatement, ce qui créa l’agence mondiale antidopage plus connut sous le nom de World Anti-doping Agency. Ce nouveaux code mondial fut opérationnel pour les Jo de Sydney en 2000 afin d’éviter de nouveaux scandale. Les règles liées aux dopages dans le monde furent adopté en 2004 avant les Jo d’Athènes, et ce sont prés de 600 organisations répartirent dans le monde qui ont adopté ce nouveaux code mondial de lutte contre le dopage.

Le dopage rime-t-il avec pédalage ?

Le dopage a beaucoup touché le monde du cyclisme professionnel, cependant il n’existe pas que chez les cyclistes. Bien avant l’affaire festina en 1998, des affaires de dopages ont fais l’objet de plusieurs polémique au sein des organisations sportives.

En 1988 lors des Jeux Olympiques d’été à Séoul, le sprinter canadien remporte la médaille d’or du 100 m en courant la finale en 9’79’’. Deux jours plus tard, le CIO révèle qu'un test antidopage subit par le coureur est positif aux stéroïdes anabolisants. Il est aussitôt exclu des Jeux et en 1993 il est radié à vie après un nouveau contrôle positif. La même année, il affirmera avoir été victime d’un coup monté aux JO de 1988 à Séoul. N’oublions pas en 1994 Diego Maradona le joueur argentin  encore considéré comme l’un des maîtres de l’histoire du football est contrôlé positif à l’éphédrine et exclu du tournoi lors de la coupe du monde organisée aux Etats Unies le 21 juin 1994 après avoir disputé 2 matchs.

Grace à L’ama des centaines de pratiques de corruption du au dopage ont pu être définitivement mis hors jeux. L’organisation est toujours présente sur les grands événements mondiaux sportifs mais aussi sur les plus petits à l’échelle régionale des pays. Malgré une baisse conséquente de ces pratiques interdites l’ama rencontre encore dans des sports des affaires de dopage.

Sources :

http://www.linternaute.com/sport/cyclisme/dossier/les-derapages-du-tour-de-france/festina-la-plus-grosse-affaire-de-dopage.shtml

http://fr.wikipedia.org/wiki/Agence_mondiale_antidopage

http://www.lexpress.fr/actualite/sport/dopage-riccardo-ricco-suspendu-12-ans_1106422.html

Plus de 3000 sports inconnus dans le monde. Des sports anciens mais pas oublié de certains

Le sport est un dénominateur commun à toutes les cultures. Partout dans le monde, il rassemble, il lie les individus entre eux, il éduque les jeunes. Au-delà de ses atouts sociaux et éducatifs, le sport se révèle surtout comme le miroir d'une culture. Car à travers la pratique de son sport, un peuple exprime sa différence, fait valoir ses valeurs, ses croyances et ses coutumes. Le sport n'est donc pas seulement une performance, un spectacle médiatisé, ou un outil social et éducatif, il  appartient aussi à l'identité d'un peuple c’est donc un patrimoine.

Il existe plus de 3000 sports inconnus du grands public qui pourtant sont pratiqués depuis des centaines d'années dans certains pays Parmi ces 3000 sports, certains sont menacés du fait de l'uniformisation des pratiques qui profitent principalement aux sports diffusés par les chaînes de télévision internationales.

Si cette menace n'est pas encore tangible en France, elle l'est dans d'autres pays du monde. Dans certaines populations minoritaires ethniques et des populations en zones rurales qui, faute de moyens et de soutiens des autorités locales et internationales, assistent impuissantes à l'extinction de leurs pratiques pour voir fleurir le basket-ball, le base-ball et d'autres sports occidentaux plus connus. Cependant ces sports typiques des certains villages ou pays permettent à ces populations minoritaires de pouvoir encore s’exprimer et partager leurs connaissances et culture, elles ne veulent donc pas les voir disparaitre.

Sport inconnus

Un des sports les plus anciens de l'histoire de l'Inde, le Kabaddi alterne le jeu d'attaque et de défense entre deux équipes de 6 joueurs. Un chasseur doit aller toucher un adversaire et revenir dans son camp sans se faire toucher. A tout moment, il peut se faire plaquer et risque l'expulsion du terrain. Le nom Kabaddi serait issu du mot "KAUNBADA" qui signifie combattre l'adversaire. C'est un sport qui s'apparente à la lutte ou encore au rugby et demande vitesse, tactique et force. Il existe au sein du pays des tournois inter-districts du Kerala où se rencontraient les meilleures équipes de l'Etat. C’est aussi un sport ou les femmes ont leurs places depuis des centaines d’années.

Dans les écoles de Bangkok, dans les villages de pêcheurs des îles du sud, dans l’enceinte des temples bouddhistes et encore sur la place d’un village de la tribu Akha à la frontière birmane, partout en Thaïlande des filets de Takraw sont solidement plantés, prêts à accueillir les acrobaties des joueurs. Ce sport populaire tire son nom de la balle de bambou tressée que les joueurs s’envoient d’une part et d’autre du filet. Un sport spectaculaire proche du volley-ball, mais avec l'impossibilité pour les joueurs de toucher la balle avec les bras et les mains. Ce sont les pieds qui prennent alors des hauteurs vertigineuses pour atteindre la balle au-dessus du filet dans le seul but de l’écraser sur la ligne de fond de court de l’équipe adverse.

A travers le monde chaque pays a son patrimoine culturel avec ses religions, sa langue, mais aussi son sport. Grace au sport, le pays précurseur de ce sport va véhiculer des valeurs, sa culture et son mode de vie et va pouvoir s’ouvrir au monde. Pourtant certains sports se voient disparaitre devant les sports médiatisé et pratiqué. La mondialisation uniformise la pratique sportive et oubli les sports anciens qui font parti des bases de vie de certains peuples.

Sources :

http://unmondedesports.free.fr/

16 équipes pour débuter en 1987, 91 équipes en qualifications en 2011

Le rugby entama sa conquête sur les territoires britanniques comprenant  l’Ecosse, le Pays de Galles et l’Irlande. Mais le rugby s’exporte dans d’autres pays comme la Nouvelle-Zélande ou il devient le sport roi du pays, il s’exporte aussi en Afrique du sud ou il est réservé aux élites. Le rugby arrive donc à dépasser les simples frontières de l’Europe. Il s’affirme avec la  coupe  du monde de rugby est la plus grande compétition de rugby. Ce sont les 20 meilleurs équipes nationales masculines qui se disputent le titre. La première coupe du monde a été organise conjointement par l Australie et la nouvelle Zélande en 1987. Elle se déroule depuis tous les 4 ans.

Un sport de tradition vecteur de lien social

Le rugby est devenu au fur et à mesure un vecteur social mobilisant dans les villes de taille moyenne. De ses fortes traditions rugbystiques, rien ne laisser présager que le rugby se replierait sur lui-même. L’essor rapide du football tend toutefois à expliquer le repli « identitaire » rugbystique sur une poignée de nations voire de régions « historiques » du ballon l’ovale. C’est ainsi que jusqu’à l’aube des années 60, seuls l’Ecosse, l’Angleterre, l’Irlande, le Pays de Galles, la France, l’Afrique du Sud, la Nouvelle-Zélande et l’Australie existeront en tant que grands représentants du rugby.

La révolution de la Coupe du Monde

L’organisation en 1987 de la première coupe du monde en Nouvelle-Zélande fait figure de révolution. Pour la première fois en dehors des tournois « locaux » et des tests matchs, toutes les plus grandes nations s’affrontent lors d’une seule et même compétition. Excepté l’Afrique du Sud, à l’écart pour cause d’Apartheid, ils sont tous là. Parmi les 16 équipes inaugurant la formule, on retrouve également les Fidjiens et les Tongriens, la Roumanie, l’Italie, le Japon, les Etats-Unis, le Canada, l’Argentine et le Zimbabwe. L’originalité de l’épreuve réside en ce que les participants n’y sont pas qualifiés, mais invités… Il n’y aura pas de surprise lors de la compétition. Les quarts de finaliste sont les favoris attendus : les cinq grands d’Europe, les deux géants du Sud et les Fidjiens, qui disposent facilement des Argentins, un peu moins de l’Italie. Malgré l’écart entre les « grands » et les « petits », les scores fleuves sont rares. Le niveau, certes hétérogène, ne semble bizarrement pas disproportionné lorsque l’on regarde les chiffres.

La coupe du monde 1991 marque le début de l’ouverture du sport. 31 équipes passent par des qualifications pour décrocher les huit places restantes pour la phase finale. Huit places seront en effet attribuées d’office aux quarts de finaliste 1987. Hormis la présence des Samoans en lieu et place des Tongriens, les participants sont les mêmes que lors de la précédente édition. Cela explique certainement le resserrement du niveau, les écarts de points entre les équipes étant moins larges qu’en 1987. A partir de 1995, le nombre d’équipes qui participent aux qualifications va croissant : 43 cette année là, 63 en 1999, 81 en 2003, 94 en 2007. L’édition 2011 marque un coup d’arrêt à cette extension, avec 81 équipes jouant les qualifications. Dès 1999, par ailleurs, le tournoi final passe de 16 à 20 équipes.

La mondialisation du rugby est donc un fait : on le voit, le nombre d’équipes où se pratique l’ovalie augmente. L'international Rugby Board , qui régit le sport au niveau international, compte d’ailleurs 95 membres. Cependant, la mondialisation d’une pratique ne signifie pas forcément pour autant la popularisation de l’activité… Dans bien des pays, il existe certes une tradition rugbystique issue des vestiges coloniaux… mais qui reste l’œuvre d’une minorité : le Sri Lanka, l’Inde, la Malaisie, l’Uruguay, les Etats-Unis…

Sources :

http://www.carnetsport.com/mondialisation-du-rugby-ou-on-est-on.html

http://www.almafrance.org/evenements-sportifs.html

En Chine le basket-ball, en Inde le cricket, au Canada le hockey, en Europe le football, aux États-Unis le football américain.

Quelques notions

Le football s'impose comme le sport le plus médiatisé mondialement en couvrant le quasi totalité de l'Europe. Ce n’est pas pour autant qu’il n’est pas joué dans plusieurs pays n’appartenant pas à l’union Européenne. La coupe du monde de football à d’ailleurs été organisé en Afrique du Sud pour l’année 2010, ce qui montre bien que mène les pays les moins développé peuvent se permettre d’accueillir le ballon rond à leurs pieds.

Les Etats Unis, eux, se démarque du lot et préfèrent le football américain à son cousin européen, c'est d'ailleurs, avec le Japon peut être, la seule nation où le foot US est si populaire.

Le Canada de même se démarque avec le hockey sur glace, un sport qui fait vibrer les foules là bas mais aussi aux USA mais qui n'est que très peu développé dans le reste du monde.

A noté aussi au japon l'étonnante popularité du Base-ball, un sport sans doute rendu célèbre par l'influence des Etats Unis mais dont les raisons d'introduction restent encore floues. Ce serait un américain qui serait responsable de son implantation en 1872.

En Chine c'est le basket-ball qui est le sport le plus regardé à la télévision. Ce phénomène particulier s'explique encore une fois par l'influence des États-Unis mais aussi par la réussite de basketteur chinois comme le grand Yao Ming qui favorise l’attrait pour ce sport et créé des vocations chez les jeunes.

La popularité du cricket en Inde est sans aucun doute due à la colonisation de l'Inde par le Royaume-Unis, pays natif du Cricket, jusqu'en 1947.

Cependant, malgré l'influence culturelle des grands sur le domaine sportif, certains pays sont encore dévoués à des sports traditionnels. On retrouve par exemple le football australien qui est un mélange de rugby et de football américain, le tout joué sur un terrain circulaire de Cricket, la boxe en Thaïlande qui a d'ailleurs su se développé mondialement sous le nom de boxe thaï ou encore les sports d'hiver en Scandinavie bien évidement favorisé par des facteurs géographiques. On peut donc observer sur le domaine sportif qu'un véritable jeu d'influence a eu lieu de part et d'autre du globe pour des raisons historique ou simplement idéologique.

Mais en revanche, tout comme la Mondialisation a proprement parlé, il existe toujours des pays « en marge » qui n'ont pas encore renoncé à leur tradition sportive.

Diffusion du sport

D’après cette carte on remarque que ce sont les trois pôles de la triade qui détiennent les foyers majeurs de sport, cependant des pays comme l’Afrique du sud, l’inde ou l’est de l’Australie se trouve être aussi des foyers majeurs de sports. Cela signifie donc que même les pays en voie de développement peuvent eux aussi faire parti de ces foyers majeurs et s’exprimer par le sport.

Les sports tels que les arts martiaux provenant des pays asiatique de l’est se développent beaucoup en Europe, en Amérique du nord et en Afrique du sud, la ou sont les foyers majeurs. A l’inverse les sports nord américain ne se développent que dans le pays et légèrement en Europe, ces sports sont beaucoup moins dévoilés au monde.

L’Angleterre diffuse ses sports dans le monde allant de l’Amérique du sud, en Australie ou encore au Sénégal. La diffusion du sport anglais est la plus conséquente.

Les pays sous développer et pauvre ne diffuse pas de sport a l’échelle du monde, ce sont des foyers minorité qui garde leurs jeux traditionnels. Vers ces pays se ne sont que les foyers sportifs secondaires qui essayent de diffuser les sports vers ces pays aux sports traditionnels

Sources :

http://www.olympic.org/fr/comites-nationaux-olympiques

http://www.linternaute.com/sport/magazine/dossier/television/meilleures-audiences-tv-du-sport/savoir-plus.shtml

http://oisans.univ-savoie.fr/geographie2/geo-sports-espaces-fermes/index.php?option=com_content&view=article&id=57&Itemid=63